mardi 14 octobre 2008

Tour de Passe-passe

Dans un précédent post, je faisais mention de l’industrie cinématographique coréenne qui se fourvoye dans le plagiat facile. Les indiens décrochent finalement la palme d’or dans ce domaine avec leur dernière production Hari Puttar. Ce dernier raconte l’histoire de Hari Prasad Dhoonda, mioche de 10 ans immigré en Angleterre, se battant courageusement contre des cambrioleurs dans une résidence abandonnée par des parents partis en vacances.

Ceci ne vous rappelle rien? Parfaitement, c’est le scénario de Maman j’ai raté l’avion. Outre le plagiat d’un script qui a fait recettes au box-office mondial, le titre du film évoque étrangement le nom d’un autre blockbuster de la Warner Bros. Le studio américain a décidé de poursuivre les auteurs du film indien pour cette raison. Du côté indien, on s’étonne de cette action en justice. Munish Purii, directeur général de Mirchi Movies, explique que leur film n’a rien à voir avec le monde de la sorcellerie. Par ailleurs, il précise que Hari est un nom populaire en Inde et Potter signifie “fils” en langue punjabi. Pure coïncidence comme on dit. Warner Bros, qui cherchait à retarder le lancement du film, a d’ailleurs été débouté fin septembre par la haute cour de justice de Bombay. C'est finalement pas sorcier!



Ni vu, ni connu

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