Après le scandale du lait frelaté en Chine, les capotes prennent le relais.
China Daily rapporte un sujet assez rebutant. Des élastiques en caoutchouc et des élastiques à cheveux, fabriqués à base de préservatifs usagés, ont été vendus à Dongguan, dans la province de Guangdong. Selon le New Express Daily, ces élastiques, vendus dans des bazars divers, ont même été retrouvés dans des salons de beauté de la ville prospère du Delta de la Rivière des Perles. Le quotidien de Guangzhou explique que “ces élastiques multicolores et bons marchés se vendent comme des petits pains en zone urbaine, menaçant la santé des habitants et des touristes. Les docteurs de la ville ont prévenu que l’utilisation de ces élastiques peuvent répandre le sida, des verrues et divers MST. Un dermatologiste de l’hôpital de la police armée de Guangzhou confirme la présence de bactéries et de virus sur ces élastiques. Les maladies seraient transmissibles par voie orale, par exemple lorsqu’une personne se lance dans la réalisation d’une natte ou d’un chignon tout en gardant l’élastique sur ces lèvres. Un paquet de 10 élastiques à cheveux recyclés coûte la somme ridicule de 25 fens (2 centimes d’euro), bien moins cher que la concurrence. Bien que les revendeurs se refusent à révèler l’origine de ces élastiques, des sources proches de l’affaire estiment que ces derniers auraient été en partie fabriqués à partir de déchets importés de l’étranger. Les lieux de distraction auraient notamment approvisionné les fabriquants d’élastiques. Un haut responsable de l’administration de l’industrie et du commerce de Guangzhou a déclaré que la fabrication et la vente de produits fabriqués à base de préservatifs étaient un acte punissable par la loi.
Surprise!En effectuant une recherche plus
approfondie, il s’avère que les fabricants d’élastiques auraient utilisé des préservatifs non usagés ayant échoué aux contrôles de qualité. Difficile toutefois d’affirmer si ces accessoires prophylactiques n’ont pas été utilisés à d’autres fins avant d’atterrir dans ces usines, et indirectement sur la crinière de nos amies chinoises.
3 commentaires:
J'ai lu ça y'a quelques mois sur chine-info, mais il semble que se soit une légende urbaine.
Selon le site Snopes, qui référence les légendes urbaines, l'histoire est authentique. Le plus marrant dans tout ça, c'est qu'une histoire analogue à Qingdao, dans la province de Shandong est relatée en avril 2002 par le Shanghai Star. L'article reçoit très peu d'échos à l'époque. En novembre 2007, le South China Morning Post révèle les élastiques à base de capote dans le delta de la rivières des Perles. Paf! Succès immédiat. La nouvelle est notamment relayée dès le lendemain par l'Agence France Presse, le surlendemain par un quotidien australien, le Hobart Mercury, le sursurlendemain par USA Today etc.
Snopes a mis à jour la véracité de cette affaire en août dernier.
Remarque sur une queue de cheval...
Enregistrer un commentaire