Les experts considèrent que si le dirigeant était dans une situation critique, l’armée nord-coréenne serait en état d’urgence. Or ce n’est pas le cas. Certains pensent qu’il s’agit d’une absence stratégique orchestrée par le leader lui-même, comme ce fut le cas début 2003 lors du retrait de la Corée du nord du traité de non-prolifération nucléaire et en juillet 2006 durant les tirs d’essais de missiles ballistiques Taepodong. Cette manoeuvre, clairement remarquée sur la scène internationale, lui permettrait ainsi de s’inviter indirectement dans la campagne présidentielle américaine. Pour rappel, le dirigeant nord-coréen, âgé de 66 ans, n’a plus été vu en public depuis le 14 août 2008, lors d’une inspection militaire.
Le posage de lapin, nouvelle spécialité du Cher Leader?
Quoi qu’il en soit, le débat sur la possible succession de Kim Jong-il commence à sortir de sa torpeur. Ses problèmes de santé ayant été d’ores et déjà rendus publics, beaucoup s'accordent à dire que cette question devra être tôt ou tard discutée de manière objective. Jusqu’à aujourd’hui, Kim Jong-il aurait notamment bloqué les discussions d’un potentiel successeur à maintes reprises pour éviter tout risque d'émiettement du pouvoir. Tout porte à croire qu’il dévoilera son remplaçant en 2012 pour l’anniversaire des 100 ans de l’ex-dirigeant Kim Il-sung et la célébration de ses 70 ans.
Deux possibilités s’offrent à la Corée du nord : l’intronisation d’un des fils de l’actuel dirigeant nord-coréen pour maintenir la tradition familiale ou un système regroupant une poignée de dirigeants issus de la nomenklatura nord-coréenne. Si comme beaucoup le pensent la première hypothèse se vérifiait, Kim Jong-nam, l'aîné (37 ans) de la famille, ou Kim Jong-chol, le cadet (27 ans), seraient les mieux placés pour reprendre le flambeau. Toutefois, le premier manque de soutien au sein du pouvoir actuel et le deuxième semble encore trop inexperimenté. Reste alors l'option d'un régime oligarchique, où Jang Song-taek, frère par alliance de l'actuel dirigeant et chef administratif du Parti des travailleurs nord-coréens, serait le remplaçant tout désigné.
Dans tous les cas, bon courage. Il va falloir un bon avocat pour éviter, comme cela arrive souvent lors d'un héritage, les guerres intestines de succession.
4 commentaires:
A lire l'article on a l'impression qu'il s'agit d'une nouvelle rumeur infondé. Pourtant beaucoup de chose montre que ce ne n'est pas qu'une rumeur. Déjà on a beaucoup plus de renseignement un minimum précis émanant de differentes sources. On a ensuite son absence pour l'anniversaire du régime ce qui est vraiment étonnant. Et les deux arguments laissant penser que c'est une rumeur ne tiennent pas la route :
D'une part si la Corée du Nord a démentit des ennuis de santé de Kim Jong-il c'est d'une part une déclaration du régime Nord Coréen donc a prendre avec du recul et ici ce n'est pas pour dire "il n'est jamais rien arrivé" mais plutôt pour dire "Kim Jong-il va bien (dans le sens il se rétabli, il est pas mort ni dans le coma) et il est toujours à la tête du pays". L'objectif étant de couper cours aux rumeurs qui aurait pu apparaitre sur une vacance de pouvoir, un changement de politique du régime ou simplement pour indiquer que Kim Jong-il n'est pas hors jeu : il est là et ceux qui prétendent le contraire ou qui disent qu'il va mal sont des menteurs à la solde des impérialistes américain.
Second point, oui, il n'y a pas eu de mouvement militaire. Simplement parceque effectivement l'armée n'a pas pris le contrôle. Simplement parce que Kim Jong-il n'est pas mort et reste lucide. Même si on ne le voit pas il reste capable de diriger le pays. Et ce n'est pas parce qu'il est en réhabilitation qu'il va forcément y avoir l'armée qui prend le contrôle du pays et fait des manoeuvres (sachant que même si KJI venait à mourir on est pas sûr que l'armée prennent le contrôle alors...)
Bref, je ne dis pas qu'il n'y a aucune chance pour que ce ne soit pas une rumeur mais simplement, cette fois ça n'y ressemble pas, trop d'éléments vont dans le sens de ces informations et aucune ne contredit cela, elles ne font au mieux que les nuancer.
Quand au passage de pouvoir si KJI venait à mourir. Contrairement aux sois-disant expert, je ne crois pas qu'un de ses fils puisse le remplacer. Ils n'ont pas la carrure et ne se sont jamais interesser aux affaires politiques. Et KJI a commencer a déléguer trop de pouvoir pour qu'un de ses fils puisse débarquer et diriger le pays. Au mieux ce sera une marionnette contrôler par l'armée et le partie.
Un peu plus d'info sur mon opinion et sur les info que l'on à sur ses problèmes de santé ici: http://shadowrun.over-blog.com/article-22753613.html
- Daegann -
Merci pour le complement d'informations. La version des faits n'ayant pas ete confirmee par les autorites concernees, cela reste pour moi au stade de l'information a sensation. Toutefois, difficile de ne pas couvrir le sujet avec tout ce tapage mediatique.
C'est vrai mais les autorités concerné étant la Corée du Nord. Leur confirmation ou démentit est à prendre avec du recul et à analyser, parce que toute déclaration à une porté politique avec eux et qu'ils n'hésitent pas à manipuler l'information et parfois de façon très exagérer (mais comme ces infos sont aussi diffuser dans le pays, c'est aussi une forme de propagande : le peuple ne doit pas soupçonner une faiblesse du "cher leader" donc il n'a aucun problème de santé).
Cela dit, je vois ton point de vue et tu as raison de garder aussi tes distances avec les déclarations d'autres pays. Avec la Corée du Nrd on sait jamais ce qui est vrai ou faux...
- Daegann -
ça me rappelle une blague nase de Fred ! Vous savez pourquoi on appelle KJI la pom-pom girl ?
Car c'est un chear leader !!! haha
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